Le positionnement du placenta évolue au fur et à mesure de la grossesse. Afin de permettre le passage au bébé le jour de l'accouchement, il doit se situer en haut de l'utérus. Parfois, il reste en bas : il est alors dit "praevia".
Comment savoir si vous êtes concernée ? Quelles sont les conséquences d'un placenta praevia et peut-il être traité ?
Toutes les réponses à ces questions dans notre astuce.
Placenta praevia : qu'est-ce que c'est ?
Généralement, le placenta est situé dans la partie supérieure de l'utérus, permettant au fœtus d'avoir suffisamment d'espace pour se développer. Mais dans certains cas, le placenta se forme dans la partie inférieure de l'utérus allant parfois jusqu'à couvrir le col de l'utérus : c'est ce qu'on appelle le placenta prævia.
Il n'est pas rare d'avoir un placenta bas inséré en début de grossesse. Dans la plupart des cas, il remontera de lui-même dans l'utérus au fur et à mesure de la grossesse.
Si au-delà du 7ème mois, il n'a toujours pas migré, une surveillance spécifique est nécessaire, le risque étant l'hémorragie, sans pour autant, dans la majorité des cas, mettre en danger la vie de la mère ou de l'enfant.
Quels signes ?
Souvent, la femme enceinte n'a guère de signes évocateurs d'un placenta prævia. Elle le découvrira donc au cours d'une échographie de routine.
Au cours du dernier trimestre :
- des saignements légers ou abondants peuvent survenir : souvent après un rapport sexuel, des contractions ou un toucher vaginal ;
- ces saignements ne sont généralement pas accompagnés de douleurs.
Il faut alors consulter le plus rapidement possible.
Certaines femmes sont plus à risque que d'autres :
- plus de 35 ans ;
- ayant eu plusieurs grossesses (notamment de jumeaux) ;
- fumeuses ;
- ayant eu un curetage, une césarienne, un fibrome, ou un précédent de placenta prævia.
À noter : si vous êtes dans ce cas, parlez-en avec les professionnels qui vous suivent dès le début de la grossesse.
Conséquences d'un placenta praevia sur le grossesse
Un placenta praevia peut s'accompagner de plus ou moins de désagréments tout au long de la grossesse et jusqu'à l'accouchement :
- Contractions et placenta prævia ne font pas bon ménage : elles favorisent les saignements. Par conséquent, la plupart du temps, votre médecin pourra vous imposer :
- une surveillance régulière par échographie ;
- un arrêt de travail avec repos complet, voire une hospitalisation (tout dépend de l'avancée de la grossesse, de l'importance des saignements, de la souffrance du fœtus, etc.).
- un traitement par tocolytiques, pour éviter les contractions.
- Parfois, il est conseillé de ne plus avoir de rapports sexuels : parlez-en avec votre médecin.
- Si les saignements sont vraiment trop importants alors que la grossesse n'est pas à terme, un accouchement prématuré par césarienne sera peut-être nécessaire.
- La césarienne peut aussi être envisagée alors que le terme est atteint ou quasiment atteint.
Envie d'en savoir plus sur la question ?Le placenta praevia n'est malheureusement pas le seul type de grossesse à risque possible. Pour plus d'infos, rendez-vous sur notre page dédiée : Grossesses à risque.Besoin de décompresser un peu pour ne pas communiquer votre stress au bébé ? Découvrez toutes nos solutions anti-stress sur notre site spécialisé.Dans tous les cas, au moindre doute n'hésitez pas à consulter votre médecin habituel.