Les futures mamans sont nombreuses à se rendre à la maternité... un peu trop tôt. En cause, les fausses alertes : un faux travail avec des contractions parfois très intenses !
Voici nos conseils pour distinguer le vrai travail du faux !
Caractéristiques du faux travail
Tout au long de votre grossesse, vous pouvez ressentir des contractions, c'est-à-dire avoir la sensation que votre ventre se durcit. Elles peuvent résulter d'une journée très intense, d'un effort physique, ou être dues au stress.
1 à 2 semaines avant le jour J, vous pouvez cependant ressentir les effets d'un faux travail. Ces fausses alertes sont souvent très trompeuses et découvertes a posteriori.
Dans le faux travail :
- les contractions sont irrégulières ;
- elles restent supportables et n’augmentent pas en intensité ;
- elles n'augmentent pas en fréquence ;
- elles sont accompagnées de mouvements du fœtus ;
- elles diminuent lors du changement de position ;
- elles n’entraînent pas une ouverture du col de l'utérus.
Bon à savoir : les contractions du faux travail ne résistent pas à un antispasmodique. Comptez tout de même quelques heures pour qu’il agisse.
Vrai travail et accouchement
Un faux travail peut être d'une certaine façon, un bon entraînement pour le jour J car la différence avec le vrai travail ne laissera plus de place au doute.
Lorsque débutera le vrai travail, les contractions :
- sont régulières et fréquentes :
- elles sont d’abord assez espacées puis de plus en plus rapprochées et de plus en plus intenses ;
- contractions toutes les 3 à 4 minutes,
- ne sont pas modifiées lors du changement de position ;
- peuvent être accompagnées de pertes de sang rosé en faible quantité : expulsion du bouchon muqueux qui protégeait le col de l'utérus ;
- peuvent être accompagnées de la perte des eaux (perte d’une grande quantité de liquide incolore ou simple suintement) et d'une ouverture du col de l'utérus.
Et là, direction la maternité !
À noter : en cas de doute entre un vrai et un faux travail, il faut toujours contacter un médecin.
Article