Hystérosalpingographie

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Gynecologie

Examen radiographique permettant de visualiser une partie de l'appareil génital féminin interne, l'hystérosalpingographie est notamment utilisée pour déterminer l'origine d'une infertilité chez la femme.

Faisons le point sur cette technique et ses contraintes.

Hystérosalpingographie : dans quels cas ?

L'hystérosalpingographie est un examen médical permettant de visualiser l'utérus et les trompes de Fallope, qui n'apparaissent pas au cours d'une radiographie classique.

Elle est utilisée pour déceler :

  • l'existence d'une malformation affectant la région ;
  • la présence d'une tumeur ou de fibromes.

Elle est souvent pratiquée dans le cadre d'un bilan proposé en cas de difficultés à concevoir, pour rechercher une éventuelle obstruction tubaire (une trompe "bouchée"). Elle est également utilisée chez des patientes ayant vécu une fausse couche, ou sujettes à des infections génitales à répétition. Enfin, elle peut servir d'outil diagnostic en cas de saignements ou de douleurs pelviennes.

Bon à savoir : mise en œuvre par un médecin radiologue, assisté par un manipulateur en radiologie, elle se déroule à l'hôpital, en clinique ou en cabinet médical (prévoir un délai de trois semaines pour obtenir un rendez-vous).

Principe de l'hystérosalpingographie

Cette technique d'imagerie médicale nécessite l'utilisation d'un produit de contraste à base d'iode et de rayons X. La substance est injectée dans l'utérus à l'aide d'une sonde et se dépose sur les parois. Elle permet ainsi la visualisation de cette zone au moment où sont prises les radiographies. Pafois, le médecin utilise un cathéter au cours de l'examen pour déboucher une trompe.

Chez les femmes en âge de procréer, l'hystérosalpingographie ne peut se dérouler à n'importe quel moment du cycle menstruel. L'idéal est d'intervenir entre la fin des règles et l'ovulation, soit du 8ème au 13ème jour.

Bon à savoir : l'hystérosalpingographie est contre-indiquée en cas de grossesse et au cours d'une infection génitale.

Hystérosalpingographie : déroulement de l'examen

Préparation

Dans la plupart des cas, aucune préparation n'est nécessaire pour cet examen. Cependant, chez les femmes ayant des tendances allergiques, un traitement médicamenteux peut être prescrit le jour précédent l'examen et juste avant celui-ci, pour réduire les risques de réaction au produit à base d'iode. Parfois, un traitement antibiotique est également administré. La prise d'un antidouleur un peu avant l'examen permet de réduire l'inconfort ressenti au cours de l'intervention.

La patiente est généralement installée en position gynécologique ; un speculum est introduit dans le vagin pour permettre le passage de la sonde. Lorsque les clichés sont pris, elle doit rester immobile et cesser de respirer.

Il convient de prévoir d'emporter des serviettes hygiéniques qui permettront de recueillir le produit de constraste qui s'écoulera doucement après l'examen ; parfois, de légers saignements se manifestent.

À noter : l'examen dure généralement moins d'une demi-heure.

Risques de l'hystérosalpingographie

Les risques liés à l'hystérosalpingographie sont :

  • d'ordre infectieux, au niveau de l'utérus ou des trompes ;
  • d'ordre allergique, avec la possible survenue d'un choc anaphylactique en cas d'allergie à l'iode.

Est-ce douloureux ?

Le niveau de douleur ressenti par les femmes au cours de l'examen est variable d'une patiente à l'autre ; la plupart du temps, elle est équivalente à celle ressentie au début d'une période de règles. Les douleurs persistent parfois quelques heures et sont atténuées par des antalgiques.

Suites de l'examen

Dans les jours qui suivent l'intervention, de petits saignements vaginaux sont parfois observés, sans caractère de gravité. Cependant si des douleurs, des vomissements ou de la fièvre se manifestent, il est indispensable de consulter.

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